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LE PROJET

 

 

Reykjavík. Au coeur de la capitale islandaise, des maisons colorées bordent un restaurant touristique. Le service bat son plein. Dans l’envers du décor, les cuisiniers s’affairent à travers la fumée des casseroles. Un apprenti dresse une entrée; une viande fumée noire entre deux salades. Le serveur l’emporte et passe les portes battantes.

 

 

Quel goût ça a, le macareux ? Une question que se posent de nombreux vacanciers.

Après six mois passés au large, ce petit oiseau à l'allure si singulière revient au printemps sur les côtes pour se reproduire. Se forment alors d’énormes colonies repeuplant les falaises. Emblème national, met convoité par les touristes, le sort de cet oiseau fait polémique en Islande. Car, depuis 2007, les macareux ne se reproduisent plus dans le sud de l’ile.

 

Un phénomène inquiétant qui suscite des interrogations. Qu’a pu perturber ainsi un rituel de reproduction qui perdurait depuis des centaines d’années ? Les pêcheurs qui récoltent toujours plus de poissons ? Les chasseurs qui perpétuent une tradition ancestrale ? Le tourisme de masse auquel on autorise tout ?

 

Un déséquilibre écologique qui lie étroitement l’homme et la nature, et où le déclin subit par le macareux moine fait tristement écho au sort de plusieurs autres espèces.

 

 

« Le petit frère de l’Arctique », « le clown des mers »... C'est donc en mai prochain que nous embarquerons à la rencontre de ce drôle d'oiseau, qui partage sa vie entre mer et terre. Devenu aujourd’hui le symbole de l’Islande et l’icône de la Ligue de Protection des Oiseaux, ce petit pensionnaire des îles Vestman sait créer autour de lui un véritable engouement dès l’instant où il pose pied sur terre pour accomplir son cycle de reproduction.

Notre mission : s’immiscer dans l’intimité de la colonie, l'accompagner lors de son passage sur la terre ferme et partir à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont su tisser des liens avec ces animaux.

 

 

Mais au-delà de la découverte de l’Islande, du macareux et de ces personnages atypiques, c'est une véritable réflexion sur la place du monde sauvage dans la société occidentale que nous souhaitons faire murir . Doté d’un véritable « capital sympathie », le macareux moine nous permettra de soulever avec une certaine légèreté des sujets bien plus grands que sa taille.

 

C’est en observant son évolution au gré des différents décors tels que la terre, les airs et le monde marin que nous élargirons notre champ de réflexion autour de la pérennité de cet animal et des enjeux écologiques qu’elle soulève.

 

Embarquez dans cette aventure, où celui qu’on appelle le clown des mers va vous révéler un autre visage de l’Islande !

 

 

 

 

NOTRE DEMARCHE

 

Totalement autofinancé, ce film est le produit du travail des onze étudiants de la neuvième promotion de l’école de cinéma animalier de Ménigoute (IFFCAM). Chaque année, les Ã©tudiants ayant fini leur master ont pris l’habitude de réaliser un film en commun, sur des problématiques homme-nature et sur des terrains plus éloignés.

 

Cette expérience nous donne l’occasion de réaliser un premier film hors parcours d’études en conditions professionnelles.

Autonomes sur l’ensemble de la démarche, de la recherche de financement et de partenaires Ã  la réalisation du film et à sa diffusion, ce projet a démarré en Master 2 et anime l’équipe sur un travail qui durera au minimum 2 ans.

 

Ce qui nous motive est ce véritable challenge pour apprendre à structurer une équipe, respecter une organisation de tournage, un planning de réalisation et de postproduction. Cette année c’est l’Islande et le Macareux moine qui seront au centre de notre attention et qui nous inspireront toutes les démarches nécessaires pour mener Ã  bien ce projet de documentaire.

 

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